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interrogations sur l'assemblée

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interrogations sur l'assemblée Empty vidéo expulsion migrants de Calais

Message par zadistejardinier Dim 20 Mar - 8:33

bonjour, une vidéo de l'expulsion des migrants de Calais, je l'ai trouvée sur zadnadir.org, le site de lute contre le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes.

Le soutien des zadistes aux migrants, et nos luttes contre l'idéologie totalitaire inspirant le projet de loi travail, montrent que l'esprit de la résistance n'est pas mort en France.





https://www.youtube.com/watch?v=oOOtUjObRQM&feature=youtu.be

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Message par zadistejardinier Sam 19 Mar - 22:41

pour moi aussi, la question de la finalité de cette assemblée se pose. Parce que nous sommes venus , la plupart d'entre nous, avec nos luttes respectives, plus ou moins jeunes ou vieilles, alors que le problème est plus profond. Nous rejetons le capitalisme (enfin!?, cette fois, ce sera la bonne, promis, juré, on va pas se faire récupérer pour la nième fois? ). La pauvre ministre El khomri, elle a allumé l'étincelle sur une poudrière nourrie par plus de 30 ans de tartufferie. Ou bien, pour dire la même chose autrement, en France, depuis 1983, le socialisme n'est qu'un minable mythe errant...

Je vous fais suivre ce texte que mes amis zadistes de Notre Dame des Landes ont publié sur leur site zadnadir.org: je suis en train de remettre en question ma quête de "convergence des luttes": le problème, dans le fond, n'est pas là. Ce qui se présente devant nous, c'est l'opportunité de soulever un couvercle posé depuis plusieurs décennies, par les grands prêtres du capitalisme, ceux dont je me suis libéré lorqu'un accroc de la télé m'a instamment demandé mon poste: j'ai cédé à sa demande, et, du coup, il m'a donné du temps pour lire des tas de journeaux alternatifs, pour voir des sites , pour ire des bouquins, mais aussi pour rencontrer des zadistes, des paysans, des ouvriers en lutte...alors , merci à celui qui m'a forcé à lui donner mon poste de télévision, il y a quinze ans, on ne devrait jamais la regarder seul...parce que ce n'est devenu qu'un outil pour coloniser nos cerveaux. Notre intelligence, surtout collective, vaut bien mieux que ce ramassis idiot-visuel...


Voilà le texte transmis par mes amis zadistes de Notre Dame des Landes , sur leur site, qu'on peut le trouver avec ces mots: zadnadir.org

Nous avons reçu ce tract du Comité d’Action dans la nuit. Une fois n’est pas coutume, cet appel ayant directement trait aux manifestations qui auront lieu ce jeudi, nous avons choisi de ne pas attendre notre prochain numéro pour le publier. Une version pdf et imprimable est disponible en bas de l’article.

Cours annulés, manifs sauvages, tags, casse, lacrymos, gouvernement en stress, fac en grève. Quelque chose est en train de naître. « Nous » sommes en train de naître. Nommer ce qui est en train de naître du nom de ce qui l’a précédé, c’est tenter de le tuer. Ramener ce que nous avons vécu dans la rue mercredi dernier, ce qui bouillonne depuis des semaines, ramener la rage qui gronde partout à l’ « ombre du CPE » et tous les laïus que nous avons entendus la semaine dernière, est une opération, une opération de neutralisation. Quel rapport y a-t-il entre le discours syndical et les potes lycéens qui taguaient mercredi dernier « le monde ou rien » avant de s’attaquer méthodiquement à des banques ? Aucun. Ou juste une misérable tentative de récupération menée par des zombies. Jamais les organisations syndicales, jamais les politiques n’ont été si visiblement à la traîne d’un mouvement. S’ils sont si fébriles dans leur volonté de tout encadrer, c’est justement parce que tout pourrait bien leur échapper. Ce qui s’est passé est simple : une bande de youtubeurs ont additionné leurs like, ils ont parlé hors de tout encadrement, de toute « représentativité », ils ont appelé à descendre dans la rue ; une femme qui ne représente qu’elle-même a lancé une pétition contre la loi travail ; et parce que ce qui était dit sonnait juste, rencontrait un sentiment diffus, un écoeurement général, nous sommes descendus dans la rue, et nous étions nombreux. Les organisations ont suivi. Le risque de ne pas suivre était trop grand pour elles. Si elles ne le faisaient pas, leur mandat était caduc. Ceux qu’elles prétendent représenter auraient pris la rue sans elles, sans qu’elles puissent placer devant eux leurs banderoles de tête, sans qu’elles puissent sortir leurs gros ballons rouges, sans qu’elles puissent recouvrir nos voix de leurs mauvaises sonos, de leurs slogans grossiers, de leurs discours d’enterrement. Elles auraient été à poil. Les chefs ont donc suivi ; comme toujours.
Il n’y a pas une loi qui pose problème, mais toute une société qui est au bout du rouleau.

Nous sommes la jeunesse. Mais la jeunesse n’est pas la jeunesse, elle est plus qu’elle-même. Dans toute société, la jeunesse est l’image de l’élément disponible. La jeunesse est le symbole de la disponibilité générale. Les jeunes, ce n’est rien. Ce sont seulement ceux qui ne sont pas encore tenus. Tenus par un patron, tenus par des crédits, tenus par un CV. Tenus, et donc enchaînés, du moins tant que la machine sociale continue de fonctionner. Les discours médiatiques sur la menace d’un « mouvement de la jeunesse » visent à conjurer la menace réelle, et la menace réelle, c’est que l’ensemble de ce qui est disponible dans cette société, l’ensemble de ceux qui n’en peuvent plus de la vie qu’on leur fait vivre, l’ensemble de ceux qui voient bien que ce n’est pas juste cette loi qui pose problème, mais toute cette société qui est au bout du rouleau, s’agrège. S’agrège et prenne en masse. Car elle est innombrable, de nos jours, la masse des incrédules. Le mensonge social, la farce politique ne prennent plus. C’est cela, le gros problème qu’a ce gouvernement. Et pas juste lui : qui peut bien être assez con pour encore vouloir voter à gauche, à gauche de la gauche, à gauche de la gauche de la gauche, quand on voit ce que cela a donné en Grèce l’été dernier ? Un gouvernement de gauche radical surtout dans l’application de l’austérité.

Eh les vieux ! Vous n’avez pas été trahis, vous vous êtes juste laissés tromper.

Eh, les vieux ! Eh, nos vieux. Vous dites que vous vous sentez trahis. Que vous avez voté pour un parti de gauche, et que la politique menée ne correspond pas à vos attentes. Vous parlez de « reniement ». Mais vous étiez où en 1983 ? Les années 80, les années fric, Tapie au gouvernement, Libé qui titre « Vive la crise ! », ça ne vous dit rien ? Nous, on n’était pas là, mais entre-temps, vos défaites sont devenues nos cours d’histoire. Et quand on les écoute, ces cours, on se dit que Macron ne fait que terminer le boulot commencé en 1983. C’est le même programme depuis lors. Il n’a pas changé. Vous n’avez pas été trahis. Vous vous êtes juste laissés tromper. Vous avez préféré cultiver vos illusions. Ce ne sont pas les actes des socialistes qui ont trahi leurs discours. Ce sont juste ces discours qui ont servi, à chaque élection, à vous enfumer pour pouvoir continuer à mettre en œuvre le même programme, pour poursuivre la même offensive. Une offensive de 35 ans, menée avec constance, sur tous les plans en même temps – économique, sécuritaire, social, culturel, existentiel, etc.

Cette loi, on n’en discutera pas.

Ce qui est en train de naître, a peu à voir avec la loi travail. La loi travail, c’est juste le point de renversement. L’attaque de trop. Trop arrogante, trop flag, trop humiliante. La loi renseignement, la loi Macron, l’état d’urgence, la déchéance de nationalité, les lois antiterroristes, le projet de réforme pénale, la loi travail, tout cela fait système. C’est une seule entreprise de mise au pas de la population. La loi El Khomri, c’est juste la cerise sur le gâteau. C’est pour ça que ça réagit maintenant, et que ça n’a pas réagi sur la loi Macron. À la limite, si on descend dans la rue contre la loi travail, c’est pas parce qu’elle concerne le travail. C’est parce que la question du travail, c’est la question de l’emploi de la vie ; et que le travail, tel que nous le voyons autour de nous, c’est juste la négation de la vie, la vie en version merde. On n’est plus dans les années 1960, vos Trentes Glorieuses, remettez-vous en, on ne les a jamais connues. Personne d’entre nous ne croit qu’il va se « réaliser » dans le taf. Ce dont on se défend maintenant, c’est que le peu de vie qui nous est laissé après le taf, en dehors du taf, ne soit réduit à néant. Le petit jeu des organisations syndicales et des partis pour limiter le terrain du conflit à la question de la loi travail, à la négociation avec le gouvernement, c’est seulement une façon de contenir notre désir de vivre, d’enfermer tout ce qui les excède dans la sphère étouffante de leurs petites intrigues. Syndicats et partis, pas besoin d’être devin pour voir, d’ores et déjà, qu’ils nous lâcheront en rase campagne au moment décisif. On leur en veut pas. C’est leur fonction. Par contre, ne nous demandez pas de leur faire confiance. C’est pas parce qu’on est jeune qu’on est né de la dernière pluie. Et puis arrêtez de nous bassiner avec vos vieux trucs qui marchent pas : la « massification », la « convergence des luttes » qui n’existent pas, les tours de paroles et le pseudo-féminisme qui vous servent juste à contrôler les AG, à monopoliser la parole, à répéter toujours le même discours. Franchement, c’est trop gros. La question, c’est pas celle de la massification, c’est celle de la justesse et de la détermination. Chacun sait que ce qui fait reculer un gouvernement, ce n’est pas le nombre de gens dans la rue, mais leur détermination. La seule chose qui fasse reculer un gouvernement, c’est le spectre du soulèvement, la possibilité d’une perte de contrôle totale. Même si on ne voulait que le retrait de la loi travail, il faudrait quand même viser l’insurrection : taper fort, se donner les moyens de tenir en respect la police, bloquer le fonctionnement normal de cette société, attaquer des cibles qui font trembler le gouvernement. La question de la « violence » est une fausse question. Ce qui est décrit dans les médias comme « violence » est vécu dans la rue comme détermination, comme rage, comme sérieux et comme jeu. Nous, c’est ça qu’on a éprouvé mercredi dernier, et qui a quelques raisons de faire flipper les gouvernants : il y avait du courage parmi nous, la peur s’était dissipée, on était sûrs de nous. Sûrs de vouloir marcher sur la tête de ceux qui nous gouvernent. Sur la tête de ceux qui, toute l’année, nous marchent sur la gueule.

Taper fort ! Taper Juste ! #BatailleDeSolferino

Contrairement à ce que nous disent les apprentis bureaucrates de l’UNEF ou du NPA, taper fort n’est pas ce qui va nous « isoler des masses », si les cibles sont justes. C’est au contraire cela qui va faire que tous ceux qui sont à bout vont nous rejoindre ; et ça fait du monde. La question que pose la loi travail, c’est la question de la politique menée par le PS depuis 35 ans, c’est de savoir si oui ou non ils vont pouvoir mener à terme leur campagne de plusieurs décennies. C’est aussi la question de la politique en général. Qu’un mouvement se lève à un an d’une campagne présidentielle, qui généralement impose le silence et l’attente à tous, en dit long sur la profonde indifférence, voire l’hostilité, qu’elle suscite déjà. Nous savons tous que les prochaines élections ne sont pas la solution, mais font partie du problème. Ce n’est pas par hasard que spontanément, mercredi dernier, les lycéens de Lyon ont cherché à atteindre le siège du PS, et se sont affrontés à la police pour frapper cet objectif. Et ce n’est pas par hasard que des sièges du PS à Paris et à Rouen a été défigurés. C’est cela que, de lui-même, le mouvement vise. Plutôt que de s’enferrer dans des négocations-piège à con, ce qu’il faut attaquer, partout en France, à partir de jeudi prochain, ce sont donc les sièges du PS. À Paris, il faut que ce soit la bataille de Solférino. Pour la suite, eh bien, on verra. Va falloir la jouer fine. Mais l’enjeu est colossal.

Ils reculent, attaquons !



Comité d’Action le 16 mars 2016

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Le monde ou rien (Comité d' ;action) - 16 mars 2016

zadistejardinier

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Message par LaureC Sam 19 Mar - 18:47

Apparement ce serait chaud pour pas mal de monde niveau calendrier il parait. Moi je suis pour.

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Message par Bastien Sam 19 Mar - 18:39

La question de rediscuter le fonctionnement, l'identité et les finalités de l'assemblée parait importante pour certaines personnes. Les AG de ville sont consacrés en ce moment à discuter de la suite de la lutte avec tous les participants et pas forcément du fonctionnement de l'assemblée de lyon. Du coup effectivement on traite d'abord le plus important: le mouvement en cours.

On a la possibilité en calant une date et en trouvant une salle de Faire une AG de fonctionnement ou on discute de tout ça.

Qu'en pensez vous?

Bastien

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Message par K7 Sam 19 Mar - 9:37

Up Zero news tjrs dans l'gaz du 17 Question

K7

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Message par Guillaume Lun 7 Mar - 13:42

Salut,

J'ai découvert les échanges de mails et de forum cette nuit en rentrant d'une courte tournée (qui m'a privé d'internet)… C'est dur de découvrir des dissensions mais les réactions sont intéressantes et pas si contradictoires (par exemple celles de Maupin et de sandrine qui me paraissent compatibles).
Perso, je trouve que le vote (auquel j'ai participé) s'est déroulé un peu à l'arrache et que dans l'enthousiasme et avec la pression “sociale” (quand tout le monde lève la main, il est parfois difficile de ne pas suivre le mouvement), des gens ont levé la main puis réalisent après coup, hésitent… Je suis pour ma part d'accord avec toutes les revendications, y compris sur le fait de réussir à imposer mais peut-être, sur la “présentation”, faut-il continuer un temps à rassembler et attendre un peu encore avant de pondre un manifeste définitif…
Je sais qu'il peut évoluer et que rien n'est figé et c'est justement ça qui est bien !

Je reste donc confiant quant à cette Assemblée, encore balbutiante, mais qui a le mérite de se constituer progressivement sur les bases d'un dialogue ouvert (et qui doit et va s'ouvrir encore).
C'est en poursuivant sur ces bases (et en les améliorant) que nous allons avancer encore et avec d'autres nouveaux arrivants. Le point de départ du mouvement social qui pointe est une chance d'élargir le rapport de force au delà du milieu déjà militant et deux choses sont sûres : 1) nous ne l'emporterons que collectivement, avec le grand nombre, sinon ce n'est pas de la démocratie ; 2) nous rassemblerons d'autant mieux, non pas en trouvant des mots d'ordre derrière lesquels nous appellerons au rassemblement mais en fournissant un espace toujours plus large de dialogue, de prise de conscience et d'organisation sur la base d'une lutte contre l'oppression et pour le progrès social et démocratique.
Je suis optimiste sur notre faculté à ré interroger nos stratégies et notre fonctionnement (quand je dis notre, j'envisage bien au delà de l'Assemblée de Lyon) qui depuis de nombreuses années n'ont pas pas abouti à des victoires sur le fond.
L'Assemblée doit selon moi être pensée à la fois comme un outil de lutte et d'innovation quant à notre fonctionnement. Ne visons pas le consensus mais ce qui nous rassemble aujourd'hui et surtout ce qui nous réunira demain si nous réussissons à élargir, voir se dissoudre au sein d'une assemblée encore plus vaste (car est pas les seuls sur le coup).
Le point de départ du mouvement social qui pointe est une chance dont il s'agit de s'emparer mais collectivement car nous sommes tous et toutes concerné.e.s. L'enjeu c'est de viser très haut, c'est une émancipation collective, c'est de gagner.
Un tract a été pondu samedi, c'est très bien mais cela ne veut pas dire qu'on va en rester là, rien n'est figé.
Mercredi, on sera à nouveau réunis et ça va être chouette ! L'AG à la bourse du travail doit être une nouvelle étape.
À très vite
Guillaume

Guillaume

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Message par Bastien Lun 7 Mar - 12:37

Pour ma part je n'aurais pas eu d'opposition à changer le mot "imposer". Néanmoins vu qu'il s'adresse au gouvernement je ne vois pas vraiment ou est le problème.

Bastien

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Message par Clemdaggy Lun 7 Mar - 12:07

« Est démocratique, une société qui se reconnaît divisée, c’est-à-dire traversée
par des contradictions d’intérêts, et qui se fixe comme modalité d’associer à parts
égales chaque citoyen dans l’expression, l’analyse, la délibération et l’arbitrage de
ces contradictions. » Paul Ricoeur

Suite à ces deux réunions du 3 et du 5 , force est de constater que l'assemblée est partie sur de très mauvaises bases.

Le format de l'AG, le tour de parole, les trois minutes sont d'emblée à accepter, impossible de remettre en cause ce format, il existe pourtant bien d 'autres formes d'expression démocratique.
Quand aux luttes : banderole, tract et manifs. Nous avons débattu des heures sur le contenu d un tract et d une banderole et jamais ces moyens d actions n ont été remis en cause.
Je pense qu il s agit ici d'une inertie des milieux militants: on a toujours fait comme ça donc pourquoi faire autrement?
Personnelement , je pense que les corteges funéraires au cul des camions gueulant du zebda et du HK me font penser à un enterrement des mouvements sociaux et démontrent notre incapacité a nous renouveler .

L'assemblée favorise toujours celui qui parle bien et qui reste dans le consensus, appuyé par ses alliés . Platon expliquait déja cela. On ne peut dire que des choses consensuelles en 3 minutes, si l ont dis autre chose , il faut le démontrer et cela demande du temps. L'assemblée a pris un format télévisuel.

Nous déclarer contre le sexisme, la négrophobie, l antisémitisme, l hétéro patriarcat, pour l ouverture des frontières ... est d emblée le refus de l'énonciation des conflits qui nous traversent , peut être que parmi nous certains ne sont pas si convaincus. Que met on derrière ces termes? sans parler des gens qui seront rebutés simplement par ces termes conceptuels, ces termes selon moi sont socialement excluants.
Il est facile de faire voter ces nobles principes à l assemblée ce qui vérouille le débat.
En 2005 dans une assemblée étudiante contre le CPE, nous avons voté à l unanimité (moins une voix devinez qui) la libération du Tibet. Un grand moment d 'histoire. Malheureusement, le Tibet n avait pas l air d etre au courant.
Il en va de même pour ces votes de l assemblée de lyon: nous n aboliront pas le racisme, le sexisme etc en votant contre. Ce posturalisme ennuie d'ailleurs presque tout le monde.

Ce n'est pas avec des vieilles recettes usées jusqu a la corde que l'on arrivera a un changement auquel , je le crois, nous aspirons tous.

Clément

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Message par LaureC Lun 7 Mar - 11:45

ALain Maupin, nous ne remettons pas une seconde en cause la nécessité d'une action contre le projet de loi. Si vous relisez bien les commentaires et divers messages envoyés, les personnes sont sceptiques quant au FONCTIONNEMENT de l'Assemblée elle même, pas quant à la manifestation du 9 mars.

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Message par Maupin Lun 7 Mar - 7:33

Le signature pour le RETRAIT de la Loi travail a obtenu 1100000 signature en un temps record! je ne vois pas où ce serait "dogmatique" de ne pas le faire savoir par une banderole de tête! La population, je suppose composée de jeunes et de travailleurs, est prête à partir au combat! Faire un débat sur ce qui a été voter très majoritairement par l'AG serait revenir en arrière sur les position du gouvernement qui appelle au "débat" pour tenter d' enfumer avec l'aide des dirigeants des confédérations, non pas la population en générale, mais ceux qui sont concernés, en l’occurrence la jeunesse et les travailleurs privés ou non d'emploi! planter l'objectif du mouvement, telle est la seule voie par laquelle il est possible de gagner! Le "dogmatisme" serait au contraire d'accepter un tel recul sur les objectifs et conforter "ceux", et ils ne sont pas nombreux, qui voudrait discuter de cette Loi! la grande masses des travailleurs sait, plus ou moins consciemment, et, peut-être plus que les organisations les plus à gauche du mouvement, à quoi s'en tenir! De toute façon l'ensemble de ce projet de loi peut être démonter idéologiquement en 5mn tellement elle organise la perte d'années de résultat de combat ouvrier

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Message par sandrine Lun 7 Mar - 0:17

Il me semble que les choses se sont constituées à l'envers, dsl de le dire maintenant mais je suis arrivée à l'AG du 03 :
ce collectif s'est défini avant le 09 sur des bases et un discours militant que je trouve légitime mais restreint.
Si le but est d'élargir aux non militants on ne peut imposer un cadre "à prendre" ou "à laisser" sans le construire au fur et à mesure avec ceux qui nous rejoignent. Donc ce cadre ne doit pas être rigide.
Ainsi d'après moi la définition de ce qu'est cette assemblée est trop prématurée si elle voulait se construire sur des bases larges avec l'ensemble de la population. L'appel à distribuer pour le 9 devrait être un appel à constituer un collectif large qui se substituerait aux organisateurs de cette AG.

Définir cette assemblée avec bc plus de monde, lors de l'AG du 9 aurait permis d'impliquer dans sa construction plus de diversité et donc d'être plus souple. Pour moi "imposer le retrait" si cela s'adresse au gouvernement c'est sans problème mais si c'est au reste de la population il faut proposer un débat pas une solution toute prête qui pourrait être rejetée par peur du dogmatisme.

Enfin pour rassembler un maximum de gens sur des profils divers et variés, le plus facile c'est partir de l'action et l'expérience en commun tel que la manif du 9 ou d'autres actions et ensuite on met des mots et des concepts politiques. Pas l'inverse non plus.

Donc partir de l'action du plus grand nombre pour aller vers le discours +la définition collective de ce qu'on incarne et veut.

Malgré tout rien est joué : si l'ag du 9 reste souple, n'est pas un copié collé du fonctionnement d'un parti politique ou d'un syndicat, laisse tout à chacun s'exprimer comme il l'entend, propose de retravailler le cadre et les projections de chacun et se voit être débordée par la foule.... Prévoir peut-être des post-it pour récupérer toutes les idées. Là je suis très optimiste Smile

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Message par Maupin Dim 6 Mar - 21:13

Le mot imposer le retrait de la loi du travail ne me pose aucun problème! ça change des défilés sous la houlette des bureaucrates syndicaux qui ne mettent jamais en avant sauf quant ils en sont contraints de tels mots d'ordre! "exiger et imposer", ce n'est pas en cachant nos mots d'ordre et en faisant des courbettes à ce gouvernement que l'on gagnera quoi que ce soit! quant aux critique sur les non-politisés qui ne comprendraient pas...il y a des fois dans l'histoire où les "non-politisés" sont 1000 fois plus à gauche que la plus à gauche des organisations et cela risque d’être le cas!

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Message par Bastien Dim 6 Mar - 20:32

Précédents messages:

Laure->>Liste assemblée

Clément, Moi et Maxime sommes tout à fait d'accord avec ce que vient d'expliquer Déborah, il serait peut être judicieux d'en parler à la prochaine assemblée générale au lieu de voir des gens partir petit à petit. Clément m'a exprimé son souhait de ne plus venir, maintenant Déborah. Je pense qu'il y a un problème avec la façon dont nous avons procéder. Il faudrait dès lors pouvoir en débattre.
________________________________________
Déborah ->>>Liste assemblée

Je sais que ceci a été décidé, mais, concentrée sur la rédaction des points essentiels contre ou pour lesquels il s'agit de lutter, je n'ai pas fait attention au mot "imposer" "Nous luttons dès aujourd'hui pour imposer". Ce mot me pose problème.
Imposer : Obliger quelqu'un à faire ou à subir telle action en se soumettant à un ordre, à un règlement
Je ne propose ou demande en aucun cas de le modifier, puisque ceci a été décidé, et que je n'avais qu'à émettre une objection sur le moment -ce que je n'ai pas fait pour les raisons expliquées au dessus (inattention)
Selon moi, et ceci sans aucun jugement sur cette philosophie, le féminisme est une philosophie (certes, sociale), et "imposer" une philosophie quelqu'elle soit me parait excessif.
Le féminisme revêt bien entendu également des aspects politiques.
Le mot "imposer" me semble en soi excessif.

Ce qui me pose également problème, et ceci j'ai pris le temps d'y réfléchir, voilà pourquoi maintenant, ce message, ce sont les orientations politiques majoritaires, qui transparaissent dans la définition de ce qu'est l'assemblée, ou les débats.
Ma sœur et moi-même n'avons jamais eu de problème avec le fait que chacun ait des convictions différentes, et les exprime, bien au contraire, cela est par ailleurs très enrichissants.
Cependant, en ce qui nous concerne (nos petits nombrils) un certain nombre d'éléments nous posent problèmes, notamment, nous aurions aimé plus de neutralité non pas dans les débats, où chacun peut s'exprimer, mais dans la définition de ce qui nous rassemble, plus de pluralisme dans les convictions politiques au sein de l'assemblée.
Nous aurons aimé également avoir le sentiment d'avoir trouvé "les nôtres" -permettez moi l'expression, que nous cherchons toujours.
Nous partageons bien sûr, et nous l'avons exprimé, avec vous, beaucoup d'idées, d’analyses, et ces échanges nous ont apporté. Pour cela nous vous remercions, un grand merci également à ceux et celles qui ont rendu ces rencontres possibles (logistiques etc).

Les points qui nous posent problème -nous en avons exprimés certains- nous amènent à nous désolidariser de l'assemblée.

En vous souhaitant bonne continuation, et en vous remerciant pour les nombreux échanges qui ont été rendus possibles.

Déborah

PS j'envoie donc une demande de désinscription à l'assemblée, ainsi qu'au forum.

Bastien

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